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Catégorie : premier semestre

année universitaire 2006-2007
VIP-Blog de dreillard
  • 22 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 04/10/2006 02:29
    Modifié : 24/06/2007 14:30

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    L’Eclatement de l’Empire Carolingien (887-888)

    26/11/2006 19:47

    L’Eclatement de l’Empire Carolingien (887-888)


    Illustration : l'Europe en 900, un ensemble en voie d'émiettement politique.

    Pour commencer, mise en garde : fin de l’empire <> fin de la dynastie carolingienne qui continue à régner en Germanie jusqu’en 911 et en Francie Occidentale jusqu’en 987, en alternance avec les robertiens. La majorité de ceux qui supplantent les Carolingiens au cours du X° siècle (y compris les Capétiens) tirent une large partie de leur légitimité des alliances familiales contractées par leurs ancêtres avec les Carolingiens.

                ex. : Baudouin de Flandres, premier grand seigneur à se rendre autonome = petit-fils de Charlemagne.

                            Bérenger de Frioul, concurrent à la couronne d’Italie = petit-fils de Gisèle, elle-même fille de Louis le Pieux.

                            Rodolphe de Bourgogne = un Welf, descendant du frère de l’impératrice Judith.

                Plus tard au X° siècle, les Robertiens (descendants de Robert le Fort) épousent des princesses de sang carolingien, après avoir été très lié, au IX°, avec le clan des Welfs ; et les Ottoniens qui s’emparent du trône allemand et de l’empire, s’ils n’ont pas de sang carolingien, peuvent au moins se vanter d’avoir eu deux ancêtres féminines mariées à un Carolingien allemand (les épouses de Louis III le Jeune et de Arnulf de Carinthie).

    ð Le X° siècle reste profondément carolingien dans ses dirigeants, son idéologie politique, les familles qui tiennent le pouvoir. La véritable différence avec l’âge carolingien “ classique ” des VIII° - IX° siècles est à chercher dans l’émiettement de plus en plus poussé du pouvoir qui débuté en 888 et qui en un siècle, mène de la dernière réunification impériale à la société féodale.

    ð Texte à comprendre comme l’amorce d’un processus contre lequel ont lutté en vain les Carolingiens et qui fini par emporter leur pouvoir, même s’ils en restent nominément maître.

     

    L’auteur : Réginon de Prüm = fruit de la renaissance carolingienne à son apogée, élevé dans l’un des plus grands monastères de Germanie, dans l’ancienne Lotharingie, là où l’influence caolingienne a été la plus forte et la plus durable. Imbu des principes d’unité de l’empire et de puissance du pouvoir royal soutenu dans son magistère par l’épiscopat (De Synodalibus Causis et Principibus  qui définit les devoirs de l’évêque carolingien et fonde les bases du droit canonique). Mais signe des temps, il est chassé du monastère de Prüm dont il est devenu abbé car les moines n’acceptent plus de suivre les préceptes de la réforme bénédictine.

    A partir des années 900, Réginon, retiré à Saint-Martin de Trêves devient le témoins impuissant de la décadence d’un monde dans lequel il ne se reconnaît plus vraiment. Il en rend comte dans sa Chronique, histoire universelle qui du début de l’humanité à 907, retrace la lente décadence du genre humain dont les désastres présents annonce la fin du monde prochaine.=> vision téléologique et eschatologique de l’histoire, dans laquelle l’épisode de l’éclatement de l’empire constitue le “ début de la fin ”.

     

    Le texte : Retrace les grands événements des années 887-888 en deux grandes phases :

    ·    Du 11 novembre 887 au 13 janvier 888, la destitution de Charles III le Gros assure le pouvoir à Arnulf, le fils bâtard de Carloman de Bavière, qui prétend préserver l’unité de l’empire à son profit.

    ·    A partir de la fin janvier 888, la disparition du dernier carolingien légitime permet aux grands de tous les regna de se révolter contre Arnulf qui en fait se désintéresse de tout ce qui n’est pas la Germanie et de choisir leurs propres rois issus de leur rang. L’Italie, moins soumise au pouvoir carolingien, est la première à s’insurger. En Francie et en Bourgogne, des tractations entre les nouveaux souverains et Arnulf assurent leur soumission en principe à Arnulf. Réginon affirme vigoureusement son opposition à ces événements.

     

    Problématique :  Comprendre comment, derrière les réticences de Réginon, les événements dont il rend compte reflètent en fait un processus inéluctable de décomposition du pouvoir, qui le remet en adéquation avec les conditions nouvelles de la société.

     

     

    Plan :

     

     

    I-         L’incapacité impériale :

     

     

    A-Un empereur plein de bonnes intentions…

     

    B-…mais incapable de gouverner.

     

    C-Un empire qui ne répond plus aux exigences de la réalité.

     

     

    II-        Des princes capables de répondre à des attentes :

     

     

    A-L’expression des autonomismes…

     

    B-…et la capacité à défendre le royaume…

     

    C-…facteur de l’installation de nouveaux pouvoirs.

     

     

    III-      Un nouveau monde de princes égaux :

     

     

    A-Les principes : la théorie d’O. Guillot.

     

    B-L’égalité des princes, cause de l’explosion de l’empire, ou Réginon analyste lucide d’une situation complexe.

     

    C-Vers la naissance des principautés territoriales.(noter que Réginon néglige de parler de l’autonomisation contemporraine du comte de Flandres et du duc d’Aquitaine qui a même tenter de se faire proclamer roi).

     

     

     

    Conclusion :

     

                Début d’un processus complexe de décomposition du pouvoir, qui en remettant en cause l’autorité des Carolingiens va peu à peu saper celle de leurs successeurs, et donc l’idée même d’autorité royale.

     



    Commentaire de gy-r (10/01/2008 20:35) :

    c nul !!!!


    Commentaire de reva (19/01/2008 13:48) :

    c archi nul oui!! on s'en fou de sa ce ke l'on ve c lé 3 cause de la chute de l'empire!!


    Commentaire de L\'estudiantin (18/02/2008 11:00) :

    Ha, ha, ha, vous êtes d'une connerie rafraîchissante, et comparé au futur chêne de la connaissance qu'est celui qui a posté cette dissertation, n'êtes encore que de minables glands... Merci à celui ( celle ? ) qui a ainsi posté sa dissert' sur les Caros, il me file un sacré coup de main dans l'optique de mes propres disserts ( pas le même suejt par contre ). Bon courage à toi qui est cerné par les incapables. Cya.


    Commentaire de NTM (19/10/2008 22:33) :

    Pouvoir zoomer sur ta carte aurait pu nous aider pauvre merde... C'est naze.


    Commentaire de Jaime (23/04/2009 12:04) :

    Bonne intro qui éclaire les points qui peuvent paraitre obscure. Cepandant, le plan en 3/3 reste un peulour à mon sens et gagnerai à être un plan en 3/2 les médiévistes les plus acharnés comprendront que faire un plan en 3/3 histoire de faire joli n'est pas bien pertinent sur ce genre de d'oeuvre...


    Commentaire de Dissertation (11/02/2011 14:12) :

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    Le traité de Verdun (843)

    26/11/2006 19:45

    Le traité de Verdun (843)


    Intro : Les Documents :

     

     

               Traité de Verdun = l’un des + fameux traité de tte l’histoire, et pourtant, aucune copie ne nous en est parvenue => connu uniquement par sources narratives.

               Toutes les annales, chroniques et histoires de l’époque l’évoquent : choix des trois principales.

    1-      Annales de Saint-Bertin (source retenue ici) : du nom du monastère où était conservée le principal manuscrit.= en fait suite sans interruption des Annales Royales à partir de 830, d’abord rédigée comme celles-ci au palais par des clercs de la Chapelle, puis à partir de 833 par Prudence de Troyes, évêque proche de Louis le Pieux. En 840, Prudence se rallie à Charles le Chauve => AB deviennet annales officielles de Francie Occidentale. Néanmoins, jusqu’à la mort de Prudence en 861, elles gardent un ton assez neutre, malgré un léger a priori en faveur de Charles. Ensuite, avec Hincmar de Reims, elles deviennent une œuvre d’histoire officielle. Prudence, proche de Charles, a pu lui aussi assister aux événements et est donc fiable.

     

    2-     Nithard, Historiae Libri IV : Nithard = contemporrain des événements, fidèle de Charles le Chauve auquel celui-ci demande, en 843, de consigner par écrit l’histoire de la succession de Louis le Pieux pour la garder pour la postérité. => une œuvre très polémique, marquée par une opposition de faits et de principe à Lothaire, et donc très partiale (met systématiquement en avant le rôle de Charles  et de son allié Louis le Germanique et la perfidie de Lothaire, le frère – ennemi). + un défaut bien involontaire : Nithard est tué au combat en 844 contre les Aquitains, avant d’avoir achevé son œuvre. Il manque donc l’année 843, et cette source très riche et très détaillée n’aborde pas le traité de Verdun lui-même, n’évoquant que sa préparation.

    3-      Annales de Fulda : rédigées et conservées au monastère de Fulda, fondation de saint Boniface à la limite entre Hesse et Saxe, donc au cœur de la Germanie. Généralement favorable à Louis le Germanique. Mais ici, l’extrait est tellement laconique (comme souvent avant les années 860) qu’il peut apparaître très objectif. Par contre, le moine rédacteur n’était sans doute pas présent sur place et ne doit tenir son récit que d’un témoignage de seconde main.

     

     

    Une fois cette analyse faite, recouper les sources pour voir ce que chacune apporte, et reconstituer une chronologie des faits :

    Juin 842 : rencontre des trois frères à Mâcon et accord autour de l’idée d’un partage équitable du royaume. Trêve jurée.

    Eté : retour de chaque frère dans le lot qui lui avait été attribué avant la mort de leur père.

    Septembre : Réunion des envoyés des rois à Metz. Charles et Louis à Worms, Lothaire à Thionville. Désaccord sur les conditions de la réunion.

    Octobre : Réunion à Saint-Castor de Coblence. On découvre que personne ne connaît précisément les territoires à diviser.

    Hiver 842 / 843 : Inventaire du royaume.

    843 (sans doute en février – mars) : réalisation du partage : définition par les grands de chaque camp des trois parts égales et attribution des parts. Confirmation de l’accord par serment.

     

    Grands traits communs : rôle des grands, rôle de la foi jurée, difficulté à appréhender la réalité matérielle des territoires à partager. + mise en valeur, tout au long des textes, des structures de négociation et des processus de validation d’accord.

     

    Pbic : Une négociation très longue et complexe qui débouche, après deux ans de guerre de civile, sur un acte de droit international très exceptionnel = création de trois états à partir d’un seul. => étude du déroulement et des étapes de la négociation qui forment le fil conducteur de la réflexion, et au sein desquels il faudra mettre en valeur les grands traits communs définis plus haut.

     

    Type même de textes qui supportent très bien le traitement chronologique (à condition de bien suivre une chronologie reconstruite à partir de tous les doc et pes celle d’un seul d’entre eux).

     

    I-                   L’accord sur le partage.

     

     

    A-    Des temps troublés :

    (2ème et 3ème paragraphes + flèches des invasions sur la carte) : invasions, guerre civile et rivalité entre grands (meurtre de Renaud par Lambert), famines induites par ses séries de combats et de pillage => idée d’une punition divine (tremblement de terre).

    B-    Un compromis nécessaire :

    Entrée dans une phase diplomatique (échange de missi à interpréter comme des ambassadeurs) ce qui sous-entend que l’idée d’un partage entre trois « États » est de fait acceptée (diplomatie concerne relations entre États)

    Le texte tait que Lothaire conserve son titre impérial qui lui laisse une prééminence de forme sur ses deux frères (à qui l’auteur est favorable). Mais il doit céder sur l’essentiel : le partage.

     

    II-                La mise en œuvre du partage.

     

     

    A-    L’inventaire du royaume :

    Envoi de missi à interpréter dans le sens plus classique d’enquêteurs qui établissent un état des revenus et des domaines fiscaux (conservé pour la Rhétie, actuelle Suisse).

    Ce qu’il est important de connaître, c’est ce qui fait l’objet du partage. Il importe moins, à l’époque, de connaître les limites territoriales que les villae, d’où l’inventaire ou l’état dont parlent les sources. Ce sont bien ces domaines qui sont partagés en trois parts égales ensuite réparties entre les frères, ce qui explique que par la suite, les lots débordent de part et d’autre des frontières « naturelles » qu’ont tenté d’adopter les négociateurs. + nécessité d’avoir accès au heartland carolingien, qui explique que la part de Louis déborde à l’ouest du Rhin, autour des trois cités rhénanes qui lui sont concédées.

    B-    Les rois dans leur royaume :

    Ex. de Charles qui parcourt son royaume pour y maintenir l’ordre, réduire la rébellion de l’Aquitaine, mais surtout pour se montrer, manifester son pouvoir sur les terres qu’il revendique, les occuper symboliquement (résidence à Quierzy et Saint-Quentin, deux lieux fréquentés par Charlemagne) et s’y assurer des fidélités. => pendant les négociations, les rois continuent à essayer d’affermir leur position.

     

    III-             La conclusion du traité et sa forme.

     

     

    A- Un partage inédit :

     Contre la pratique habituelle de partage du pays franc, entre Seine et Rhin, les trois royaumes sont définis par rapports aux regna périphériques (Bavière, Italie, Aquitaine), dans lesquels les rois avaient résidé avant la mort de Louis le Pieux. La vieille distinction Neustrie-Austrasie s’efface définitivement. Les frontières des nouveaux royaumes reflètent aussi les nouvelles frontières linguistiques, entre Roman, Vieil Haut Allemand, Italien et parler de transition. Ce rôle nouveau des langues vernaculaires est également souligné par les serments de Strasbourg (842).

     

    B- Un traité juré ?

    Pas de trace écrite du traité amène à se demander si il a été un jour mis par écrit. Les serments auxquels se réfère le texte des Annales de Saint-Bertin pourrait laisser penser que ce n’était qu’un accord oral. D’autant plus qu’elles donnent le texte intégral de tous les autres accords qui interviennent entre les frères dans les années qui suivent et pas de celui-ci qui est le plus important. Le seul qui aurait pu nous en livrer le texte oral était Nithard, qui l’avait fait pour le serment de Strasbourg. Mais il est mort avant d’avoir écrit la partie concernée. Ainsi, plus que l’acte écrit, qu’il est existé ou pas, s’est le serment échangé entre les frères en garantie de son application qui a retenu principalement l’attention des chroniqueurs, ce qui souligne l’importance de la foi jurée dans une société fondée sur la fidélité et la vassalité.

     

     

    Conclusion : Un traité fondateur, mais dont les contemporains n’ont peut-être pas eu tant que ça conscience de l’importance (traités suivants, qui organisent les rapports entre les frères et créent la fiction d’une unité de l’empire divisée : la confraternitas, semblent avoir beaucoup plus intéressés les hommes de l’époque). Pour eux, il était surtout important comme conclusion d’une guerre civile et fratricide de 13 ans (830 : première révolte de Lothaire contre Louis le Pieux).

    En 843, personne ne sait que le partage qui vient de se faire est définitif, et que de lui naîtront la France, l’Allemagne, l’Italie, et les États qui les séparent. Les clercs, surtout, qui sont nos premiers informateurs, sont en général favorables à l’unité de l’empire, et il semble que nombre de contemporains ont cru que celle-ci serait bientôt retrouvée.






    LES INVASIONS NORMANDES D’APRES ERMENTAIRE

    26/11/2006 19:13

    LES INVASIONS NORMANDES D’APRES ERMENTAIRE


    Le Document : Type de doc = témoignage hagiographique (vies de saints et récits de miracles). Documents qui posent problèmes d’interprétation car écrit dans un but édifiant = montrer grande valeur du saint de son sanctuaire et les nombreux miracles qu’il a accompli pour y atttirer les pélerins et donc les revenus. Compétitions entre les différents sanctuaires amènent des imitations entre les récits => des topos hagiographiques. Svt aussi, les textes ont été rédigés plusieurs fois => éléments d’origine disparaissent sous les réécritures qui témoignent plus de leur époque que de ce qu’elles prétendent rapporter (pas le cas ici, les moines de St-Philibert ont pris la peine d’écrire un second récit, très différents du premier).

    ð     cas rare en hagiographie = un texte de première main (phénomène en général limité au IX° siècle et à la fin du Moyen Age = rédaction d’un récit hagiographique immédiatement après les faits rapportés et non modifié ensuite).

    ð     Ici doc qui pourrait laisser croire qu’il n’a pas de mission édifiante et qu’il se contente de rapporter objectivement les faits qui ont contraint à la fuite la communauté de Noirmoutiers. En réalité, tendance à l’exagération pour deux raisons :

    -         hagiographique : dangers traversés témoignent de l’efficacité de la protection de saint Philibert qui a permi à la communauté de survivre.

    -         humaine : justifier la « désertion » des moines de Noirmoutiers qui ont préféré fuir devant l’ennemi plutôt que d’affronter le martyr.

    + insertion dans contexte monastique de deuxième moitié du IX° siècle : moines = ceux qui ont le plus durement subi les invasions normandes car monastères = proies idéales pour les pillards. + pensée ecclésiastique qui fait des invasions normandes une punition divine contre les péchés des grands et la division de l’empire. => sauvagerie des normands et division des laïcs = deux grands topos hagiographiques de la période (miracles de Saint-Riquier, Vie de Saint Anchaire). Par opposition, miracles accomplis par les reliques = signe de la force de l’Eglise qui peut seule mener le peuple au salut et à la paix grâce à l’intercession des saints, d’autant plus que la fin des temps semble proche (Normands mis en rapport avec les cavaliers de l’apocalypse, qui annoncent la venue de la fin de monde) = millénarisme.

                Rédigé vers 875, après l’installation définitive des moines de Saint-Philibert de Noirmoutiers à Tournus, en pleine Bourgogne, hors d’atteinte des attaques normandes, dans le but de rappeler le périple de la communauté depuis qu’elle a quitté Noirmoutiers en 848 devant la multiplication des raids normands (1° raid en 824) et les miracles accomplis par le saint durant cette longue translation, qui montrent son accord => but très matériel = attirer les pélerins pour reconstituer le patrimoine de la communauté ruiné par les attaques normandes et les années d’errance. Auteur inconnnu par ailleurs. Son nom semble le rattacher à la famille du sénéchal Adalard, puissante dans toute la vallée de la Loire et proche de Charles le Chauve (Ermentrude, sa femme = nièce d’Adalard). Il donne un résumé des grands événements des années précédentes, sans doute + ou – de mémoire (erreur de chronologie) => un document qui nous informe moins sur les faits que sur la manière dont ils ont été ressentis par les contemporrains.

     

                Problématique : Lien étroit entre discordes intestines, invasions normandes et territorialisation du pouvoir, qui montre qu’il n’y a pas d’explication simple et unilatérale au déclin de la monarchie carolingienne dans la deuxième moitié du IX° siècle.

     

    Commentaire du texte exigeait identification claire de 2 événements que Ermentaire sous-entend :

    -         « leurs rivalités réciproques » : allusion aux luttes entre Robert le Fort, Lambert de Nantes, et Charles le Chauves représenté par Ranoux de Poitiers pour le contrôle de la basse-vallée de la Loire dans les années 850, qui s’étaient accompagnées d’alliance des différents partis avec les Normnds et les Bretons.

    -         « l’année 857 de l’incarnation du Christ s’était écoulée dans ce déchaînement général des guerres civiles et étrangères » = allusion à l’invasion de royaume de Charles par son frère Louis le Germanique en 857/858, alors qu’il était occupé à assiéger les Normands sur une île de la basse vallée de la Seine.

     

    Plan :

     

    I-                   En toile de fond : les invasions normandes.

     

    A-    La litanie des pillages : texte très littéraire, qui montre l’ampleur du désastre par des procédés divers, parmi lesquels l’accumulation litanique, l’hyperbole (anéantissement), la périphrase (aussi est-il plus exact de dire qu’on l’a arraché aux mains des Normands) => texte vivants, faits pour être lu durant la liturgie, dans le sanctuaire du saint.

    B-    Une punition divine qui frappe toute la terre.

     

    II-                Rivalités aristocratiques et pouvoirs territoriaux.

     

    A-    Un monde déchiré par les querelles intestines.

    B-    Le refus de résister : une idée à nuancer.

    C-    Les gains de ceux qui résistent : trajet des moines de Saint-Philibert suit possession de Robert le Fort et de ses alliés.

     

    III-              La fin d’un monde.

     

    A-    Références apocalyptiques et millénarisme.

    B-    La conscience qu’un monde est en train de disparaître = le monde franc tel qu’il avait existé, globalement, depuis Clovis. Pour la première fois, le pouvoir central est véritablement mis à mal. Processus de décomposition.

     

    Conclusion :  Texte complexe car il mêle plusieurs niveaux de compréhension et ne se donne pas ouvertement pour ce qu’il est = une critique cléricale de l’évolution de la société carolingienne à la fin du IX° siècle (texte + ou – contemporain de mort de Charles le Chauve et de la décomposition du royaume de Francie Occidentale) qui montre bien que au-delà des invasions normandes, c’est l’incapacité des souverains carolingiens à grouper autour d’eux leur aristocratie pour assurer la défense du royaume (incapacité aux causes elles-aussi multiples) qui mène à leur déclin.



    Commentaire de Annalista Anglo-Saxo (05/11/2008 17:17) :

    Quelques étudiants sous-doués du cortex trouvent judicieux de recopier ton excellent commentaire et de le rendre quasiment tel quel à leur chargé de TD. C'est idiot : comme si le dit chargé de TD ne savait pas regarder sur Internet ! Dommage pour eux…





    Le règne de Charles le Chauve (840-877) : de Coulaisne à Quierzy.

    26/11/2006 19:11

    Le règne de Charles le Chauve (840-877) : de Coulaisne à Quierzy.


    Illsutration : portrait de Charles II le Chauve, Bible de Metz, dites "Bible du couronnement", c. 869.

    Intro :

     

    Le règne de Charles le Chauve peut être résumé par deux grands textes qui l’ouvre et le close : les capitulaires de Coulaines et de Quierzy qui institue une relation nouvelle entre le roi et les grands du royaume.

     

    2 capitulaires placés sous l’autorité de Charles le Chauve et de ses fidèles :

    1-     résultat des délibérations de l’assemblée du peuple réunie à Coulaines = premier plaid général tenu dans le royaume de Charles le Chauve, qui met fin à une campagne contre les Bretons, dont la révolté a occupé Charles depuis la conclusion du traité de Verdun. Ce pacte qui organise les rapports entre le roi et les grands laïques et ecclésiastiques de Francie Occidentale = organisation du royaume qu’annonce mes AB après conclusion de Verdun. Date connue grâce aux AB qui signale tenue d’un plaid à Coulaines en novembre 843. Document débute par un très long préambule qui expose les raisons qui ont imposé sa rédaction => insertion dans la problématique générale de l’idéal carolingien de remise en ordre et de préservation de la paix. + exposé qui met en valeur délibération commune + dispositif précédé par rappel de la communauté de décision divisé en 4 § , abordant successivement le statut des clercs, du roi, des grands laïcs et le meintien des prérogatives de l’état.

    2-     résultat des délibérations du colloque de Reims durant lequel Charles le Chauve rencontre les plus grands aristocrates laïques et ecclésiastiques du royaume pour organiser la régence du royaume durant on expédition en l’Italie où il va porter secours au pape contre les musulmans => organisation provisoire du royaume durant son absence, que sa mort en Italie, en août, va inscrire dans la durée. Confirmé pour la forme par l’assemblée du plaid de Quierzy => fidèles cités dans l’acte = seulmt les + importants. Protocole très bref qui indique la date précise de l’acte, le place sous l’autorité de Charles et précise l’aspect collectif de l’acte (consentement des fidèles, réponse à leurs interrogations). Dispositif divisé en § (capitulaire) qui indiquent les propositions de l’assemblée des grands et les réponses du roi jusqu’à la clause 9. La clause 10 et les suivantes, qui organisent la régence du royaume abandonnent la forme dialoguée : l’empereur propose et dispose selon ce qu’ont proposé les fidèles, mais de sa pleine autorité. Là encore, idéal de mise en ordre et de maintien de la paix durant l’absence du roi.

     

    2 actes qui, à chaque extrémité du règne de Charles le Chauve, montrent comment le roi, placé dans une situation délicate, doit faire appel aux grands pour valider ses décisions et assurer ma gestion de son royaume.

     

    Pbic : Evolution du système carolingien vers la féodalité du fait de l’importance des structures de vassalité qui lient les grands au roi et dont celui-ci doit de plus en plus tenir compte dans l’organisation du gouvernement de son royaume.

     

    Plan : I- Le souverain : entre héritage carolingien et affaiblissement.

    A-    Un roi garant de la justice et de la paix.

    Charles réaffirme toutes les fonctions traditionnelles du souverain franc : garant d’une justice égale pour tout qui permet de maintenir la paix, protecteur de l’église sur laquelle il veille (défense de ses biens, de son unité => affaire des clercs d’Ebbon soutenus par Lothaire : clercs ordonnés par Ebbon de Reims, archevêque déposé pour avoir participé à la révolte contre Louis le Pieux. Lothaire le réinstalla brièvement sur le trône de Reims entre 840 et 842, mais son successeur Hincmar, proche conseiller De Charles, refusa de reconnaître la validité des ordinations presbytérales et diaconales opérées durant cette période, engageant Charles dans un long bras de fer diplomatique avec le pape et avec Lothaire Ier) et au secours de laquelle il se porte.

     

    B-    Un pouvoir de plus en plus contractuel.

     LOT et HALPHEN avaient vu dans Coulaines une preuve que la « monarchie était descendue de son trône », E. MAGNOU-NORTIER ou R. LE JAN préfèrent parler d’une nouvelle forme de « monarchie contractuelle » qui donne une base constitutionnelle à l’exercice du pouvoir royal. Cette contractualisation est renforcée par l’introduction de la promesse du sacre lors du sacre lotharingien de 869 à Metz.

     

    C-    La difficulté à penser l’état.

    Pour enrayer les périls de la division entre les grands, Charles souligne le devoir de service du roi, et donc du bien public (res publica) , qui unit tous les potentes dans une situation de dépendance du pouvoir souverain. Mais en même temps, il doit garantir aux grands la libre jouissance, puis la transmission héréditaire des honores. Enfin, ces textes s’inscrivent toujours dans un espace carolingien européen : Coulaines est une réplique aux tentatives de Lothaire de dévoyer les grands, et Charles en expédie une copie à Louis le Germanique ; Quierzy s’inscrit dans le rêve de rénover l’empire unitaire, mais aussi comme une réplique à la tentation de Louis le Bègue de s’allier à ses cousins germaniques contre son père.

     

    II- Des grands de plus en plus puissants.

     

     

    A-     fideles ou proceres ?

     

    Nature ambiguë des personnages à qui s’adresse ces textes = fidèles du roi, mais aussi ceux qui ont reçu de lui une part de son pouvoir pour l’assister (= honneur, charge) => processus lent d’accaparement, mais encore limité par habileté politique de Charles (dont témoignent les textes). Une forte tendance à confondre honneurs et bénéfices, charges publiques et service vassalique. Charlemagne avait utilisé les liens privés pour renforcer le service public, mais la tendance s’inverse sous Charles le Chauve, avec une tentation pour les grands de confondre leurs honneurs avec un bien familial.

     

    B-    Des obligations réciproques.

    Des relations complexes entre roi et ses fidèles basées sur de multiples obligations d’entraide et de respect mutuel, de fidélité, qu’il faut organiser plus strictement lorsque le roi quitte le royaume pour quelques temps, comme c’est le cas en 877.

    Ces obligations sont sanctionnées par la possibilité pour le roi de faire exécuter le vassal infidèle (décollation de Bernard de Septimanie en 844, puis de son fils Guillaume en 876), mais aussi par la possibilité pour le vassal qui se sent lésé par son seigneur de l’abandonner et de se tourner vers un autre maître (ex. Adalard quitte le royaume de Charles pour se rallier à Louis le Germanique en 862, les grands insatisfaits de Charles appellent Louis à leur aide et lui offre le royaume en 858).

     

    C-    L’hérédité des charges et la liberté d’élection.

    On a surtout retenu de Quierzy le § 9 qui institue les fils aînés des comtes comme héritiers présomptifs non-seulement des biens, mais aussi des charges publiques et revenus attachés (honores et beneficia) de leur père. Longtemps perçue comme cause immédiate de l’effondrement du pouvoir carolingien.

                En fait, mesure de circonstance qui devait encourager les jeunes nobles à partir en Italie avec Charles sans crainte d’être spoliés de leur héritage à leur retour, et qui fait passer dans le droit un mode de succession qui existait dans les faits depuis la fin du règne de Chm, mais aussi empêcher Louis le Bègue de disposer des honores à son gré et de se constituer une clientèle contre son père.

                En annexe : plus grande liberté d’élection apparente des évêques, mais en fait, échappe au roi pour passer aux mains des comtes.

     

    III- Une société en mouvement fondée sur des relations familiales et interpersonnelles.

    A-    Liens de parenté et d’amitié qui unissent les rois entre eux, mais aussi les grandes familles de la noblesse. La bataille d’Andernach, en 876, marque ainsi une évolution décisive qui montre l’importance de ces liens réciproques : pour la première fois, on ne cherche plus à se tuer, mais à faire des prisonniers qui sont ensuite rendus contre rançon.

    Structures concurrentes qui mettent en danger la cohérence de l’Etat et annoncent les liens féodaux.

    B-    Affaires de famille :

    Ces liens multiformes influent sur les relations entre les rois (confraternité, problèmes d’héritage après la mort de Lothaire Ier en 855, avec la progressive captation de l’héritage de ses fils par Charles), à l’intérieur de la famille royale (révoltes des fils de Charles contre leur père) et entre le roi et les grands, qui lui sont liés familialement (par ses mariages successifs avec Ermentrude, sœur d’Adalard puis Blichilde, sœur de Boson, Charles s’est allié aux plus grandes familles de Francie occidentale et de Lotharingie, par sa mère, il est lié à la puissante famille des Welfs). Il va jouer sur ses liens pour opérer un jeu de bascule d’un parti aristocratique à l’autre, les faisant profiter tour à tour de sa faveur, afin de toujours les maintenir dans une relative égalité sous son pouvoir.

    C-    Une société d’ordre :

    Apparition de l’idée d’une répartition de la société en grands ordres vivant selon leur état et appelé à œuvrer différemment pour le roi et le bien commun.

    => nouveau statut du roi, garant de cet ordre.

     

    Conclusion : Société carolingienne de la deuxième moitié du IX° siècle, marquée par la disparition de l’Empire, est surtout marquée par la disparition de l’idée d’état qui avait accompagné sa définition sous Louis le Pieux : à l’idéal de bien commun exposé dans le pacte de Coulaines succède les dispositions visant à préserver les avantages particuliers du capitulaire de Quierzy.  Malgré la formulation plus autoritaire du second, il témoigne d’une régression du pouvoir royal que Charles le Chauve avait encore réussi à ralentir grâce à un habile jeu politique entre les différentes factions aristocratiques, mais que ces héritiers ne peuvent plus freiner. Fort des concessions de Quierzy, les grands vont, en quelques années, ruiner les bases de l’Etat et imposer leur volonté, adaptant les structures du pouvoir aux nouvelles conditions d’une société plus cloisonnées.

     

     






    Charlemagne, le Conquérant

    26/11/2006 18:46

    Charlemagne, le Conquérant


    Dans l’imaginaire collectif, l’image pacifique d’un Charlemagne empereur à la barbe fleurie et père de l’Europe voisine avec celle en apparence contradictoire du guerrier fougueux bâtissant un empire à la pointe de l’épée. Les deux sont pourtant étroitement liées et imbriquées, puisque l’empire fut la conséquence des conquêtes, dans le cadre d’un mouvement aux causes diverses que l’on a appelé la dilatatio imperii. Cherchant à réunifier l’ensemble des terres du royaume des Francs et à étendre ce dernier au nom de l’Église et de sa protection, Charlemagne a donc multiplié les conquêtes, et parmi les multiples facettes d’un règne long et riche s’impose la figure du conquérant.

    Roi des Francs avec son frère Carloman en décembre 768, puis seul en 772, roi des Lombards en 774, empereur en 800, Charlemagne a, quand il meurt, en janvier 814, accomplit une œuvre remarquable par son importance et sa diversité, qui toucha aussi bien à la réforme de l’administration du royaume qu’à celle de l’Eglise, à la protection des arts et des lettres qu’à la réglementation du commerce (donner des exemples si besoin et le temps). Cette œuvre doit se comprendre dans le cadre d’un empire en pleine expansion dont Charles cherche à optimiser le gouvernement au fur et à mesure qu’il l’accroît. On peut donc se demander quelles furent les motivations et les conséquences d’un telle œuvre de conquête.

     

    Deux plans possibles :

    -         chronologique, associant à chaque phase une thématique précise :

    I-                   Un roi protecteur de l’Eglise et allié du pape : la conquête du royaume des Lombards (773-787).

    Deux phases :

    ð     le royaume lombard proprement dit (773-774)

    ð     les principautés méridionales (Bénévent et Spolète) : 787-789.

    II-                Un roi chrétien et prosélyte : la conquête de la Saxe et des marges slaves. (771-809).

    But essentiel = conversion des païens, avec débat interne dans l’entourage de Charles entre partisans de la conversion forcée (ex. Saxe) et conversion par la persuasion (Avars).

     

    III-              Un roi des Francs : la fin de l’unification du royaume et la conquête de la Bavière (788).

    ð     Trois terres historiquement franques qu’il achève de reconquérir : l’Aquitaine (769), la Rhétie (773) et la Bretagne (797-799).

    ð     une conquête majeure : la Bavière, avec difficultés liées au fait que le duc Tassilon est son cousin germain.

     

    -         thématique, associant l’étude des conquêtes à celle de leur contexte :

    I-                   Histoire des conquêtes de Charlemagne :

    A-    La victoire sur les Lombards

    B-    La conquête de la Saxe

    C-    L’annexion de la Bavière

    ð     montrer que par une politique progressive, Charles encercle la Bavière par le Sud puis par le Nord afin de l’annexer. Celle-ci est sa dernière conquête.

    D-    Les dernières conquêtes : Slaves et Avars à l’Est, marche d’Espagne et Bretagne à l’Ouest, mais avec un Charlemagne vieillissant qui ne commande plus lui-même l’armée après la première campagne avare de 791.

     

    II-                Les moyens des conquêtes :

    A-    L’armée : l’évolution vers la professionnalisation.

    Passage du « champ de mars » en mai => généralisation de la cavalerie, donc besoin de fourrage pour la convocation de l’armée.

    B-    Un armement de plus en plus élaboré et coûteux.

    C-    Une stratégie fondée sur la mobilité et la rapidité.

    -         trois corps d’armée en tenaille ;

    -         la mobilité : l’anecdote d’Eginhard sur le passage de la Garonne (769).

     

    III-              Les motivations de la conquête :

    A-    Motivations idéologiques (1) : la protection de l’Eglise.

    B-    Motivations idéologiques (2) : l’accroissement de l’Eglise.

    C-    Motivations matérielles : trouver de nouvelles sources de revenus et de nouvelles terres pour les églises et les vassaux, afin de garantir la position du roi.

     

    Conclusion : Par l’ampleur de son œuvre et ses talents stratégiques, Charlemagne a bien mérité de figurer dans la galerie des grands conquérants, entre Alexandre et César, Gengis Khan et Napoléon. Fondée sur une idéologie associant étroitement défense de l’Église et accroissement du royaume, ces conquêtes étaient aussi un nécessité pour souder autour de lui les peuples et les aristocraties de l’empire et maintenir sa position de souverain. Par leur importance et leur rapidité, elles ont nécessité une adaptation de l’administration qui est en grande partie à l’origine des grandes réformes de Charles. Enfin, par leur ampleur, elles ont justifié le couronnement impérial de 800 : Charlemagne, régnant sur plusieurs royaumes, ne pouvait plus être un simple roi. Le titre impérial couronna son œuvre, mais l’engagea également dans une longue querelle stérile avec Byzance, tandis que le nouveau danger viking se profilait sur les côtes septentrionales de l’empire. Mis sur sa défensive, sans vraie possibilité de nouvelle expansion, ses successeurs verraient dès lors leur pouvoir menacé.

     






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